Anatomie d’une chute : un film en or

Récompensé de la Palme d’Or au dernier festival de Cannes, Anatomie d’une chute est un film d’auteur qui a tous les ingrédients pour devenir un film populaire. Il sera à découvrir en salles cet été.

Au diable la polémique le jour de la remise du prix du dernier Festival de Cannes ! Avec Anatomie d’une chute, Justine Triet signe une œuvre brillante et prenante de bout en bout, logiquement récompensée de la Palme d’Or par le jury de Ruben Östlund. La réalisatrice française devenant au passage la troisième femme – seulement – à obtenir cette récompense.
Justine Triet parvient à jouer sur le registre du film noir porté par des images magnifiques. Elle aborde les thèmes du secret, du couple, de l’enfance ou de la maternité. « Je souhaitais faire un film sur la défaite du couple, explique Justine Triet. L’idée c’était de raconter la chute d’un corps, de façon technique, d’en faire l’image de la chute du couple, d’une histoire d’amour… »

Fin de l’enfance
Anatomie d’une chute raconte l’histoire de Sandra (Sandra Hüller), Samuel (Samuel Theis) et leur fils malvoyant de 11 ans, Daniel (Milo Machado Graner), qui vivent depuis un an sur les hauteurs de Grenoble. Un jour, Samuel est retrouvé mort au pied de leur maison. Sandra se retrouve inculpée. Un an plus tard, Daniel assiste au procès qui dissèque les relations intimes du couple. « Ce garçon passe du stade de l’enfance, incarné par la confiance absolue envers sa mère, à celui du doute. Et le film va regarder ce passage », prévient la réalisatrice de 44 ans.

Le quatrième long-métrage de Justine Triolet coche toutes les cases du très bon film : acteurs parfaits, écriture remarquable, mystère autour de la culpabilité ou non de l’accusée sous le regard des jurés de la cour d’assises. Anatomie d’une chute dispose de nombreux arguments pour séduire un large public en salles. On le lui souhaite. 

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