Entretien avec Anne-Marie Bressollier, Galerie du Faouëdic à Lorient

9 mai

« Des artistes qui ont des choses à dire »

Avant de prendre sa retraite, Anne-Marie Bressollier a accompagné dans le cadre de l’expo Playtime une dernière fois Sortir Ici en tant que responsable de la galerie du Faouëdic.

Vous avez été nommée par la ville de Lorient responsable de la galerie du Faouëdic en 2012, quelle a été votre ligne de travail ?
On a programmé des expositions moins nombreuses en prise avec le territoire sur un rythme saisonnier. Notre travail a été de renouveler les publics en proposant des expos accessibles avec des artistes qui ont des choses à dire. Cette accessibilité n’empêche pas une certaine exigence. L’art est aussi là pour se poser des questions.

Quelle expo vous a le plus marquée ?
En 2017, on a donné carte blanche à d’anciens étudiants de l’école des Beaux Arts de Lorient réunis au sein de l’association Multi Prises. Ils sont six artistes à avoir réalisé une exposition immersive au sein de la galerie en brouillant les pistes et les repères. Ils sont allés jusqu’à créer des faux piliers et de fausses ouvertures.

L’artiste le plus étonnant que vous ayez rencontré ?
En 2013, on a reçu Ricardo Cavallo. J’ai adoré cette rencontre. C’est un artiste peintre argentin qui vit dans le Finistère. Il explore les paysages. Son exposition et notamment sa série sur les arbres ont recueilli un succès fou auprès du public.

Quelles sont les dernières expositions que vous avez programmées pour les mois qui viennent ?

Avant mon départ à la retraite, on a bouclé la programmation des expositions qui se tiendront à la galerie jusqu’au 1er semestre 2024. À compter du 26 mai prochain, on pourra découvrir le travail de Marie Morel qui viendra présenter ses peintures.
Sur le dernier trimestre 2023, la galerie accueillera deux artistes dans le cadre des Rencontres Photographiques organisées par le Lieu de la photographie. De janvier à avril 2024, l’espace sera dédié à 5 œuvres numériques de Thomas Daveluy et Guillaume Le Poix, avant de laisser la place ensuite à une expo organisée en collaboration avec le FRAC de Bretagne.